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marseille:Violée pendant plus de trente ans

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Message  manu Mar 31 Aoû - 11:18

COUR D’ASSISES. C’est un père qui se retrouve face à sa fille, pour avoir violé la chair de sa chair durant plus de trente ans. Un père qui a violé sa fille, handicapée et schizophrène, par vengeance contre sa femme car celle-ci l’aurait trompé. Et sa fille, d’après les « ladi lafé », ne serait pas la sienne. L’accusé, qui reconnaît tout, risque jusqu’à 20 années de réclusion criminelle

« J’espère qu’il fera sa peine. Cela fait quarante ans. S’il ne m’avait pas fait cela, peut-être que j’aurais eu une famille. Peut-être que j’aurais eu des enfants. Mais je ne pouvais pas parler de ce qu’il me faisait », explique la victime avant de regagner simplement, humblement, presque en s’excusant d’être là, le banc des parties civiles. C’est donc une affaire pénible qui est soumise, depuis hier, aux jurés de la cour d’assises de la Réunion. L’accusé, 72 ans, doit répondre de faits de viols sur sa fille, elle-même âgée de bientôt 50 ans. Des viols qui ont duré plus de trente ans et qui n’auraient pas cessé si la sœur cadette de la victime n’avait pas réussi à lui faire dire ce qui s’était passé. C’est un vieil homme qui monte de la cellule de la cour d’assises pour prendre place dans le box des accusés. Habillé d’une chemise rouge et blanche et d’un gilet de cuir noir, frêle, 1,65 m pour 65 kg, chauve, de grosses lunettes d’écailles sur les yeux, le vieil homme reconnaît tout, même si, contrairement à sa fille, il affirme que les viols se sont passés alors que sa fille avait treize ans. Il ne cherche pas à se défausser, même s’il reste dans une incompréhension de la réalité de ses actes. Interrogé par le président Szysz, il affirme avoir commis ces viols par vengeance. « J’ai été obligé d’épouser ma femme car elle était enceinte et je ne suis pas certain d’être le père ». Cependant, plusieurs témoins affirment qu’il était lui aussi un « coureur de jupons ». On ne comprend donc pas comment ayant d’autres femmes, il a pu avoir besoin de coucher avec sa propre fille durant une si longue période. C’est en janvier 2009, accompagnée par sa sœur cadette, que la victime, âgée de 47 ans, schizophrène, va déposer plainte contre son père à la brigade de gendarmerie de la Ravine-des-Cabris, pour des faits de viols qui auraient commencé alors qu’elle était âgée de 8 ans. Devant les gendarmes, elle explique que le premier viol se serait produit à Marseille, alors que sa mère venait de s’enfuir de la case familiale avec sa sœur, à cause des nombreuses violences qu’elle subissait de la part de son mari. Ensuite, les viols se seraient répétés trois à quatre fois par semaine et cela durant plus de trente ans, au moins jusqu’en décembre 2008. L’accusé, dernier enfant d’une fratrie de huit originaire de Madagascar, qui ne sait pas lire ni écrire et à peine compter, est arrivé en métropole à la fin des années 60.

LA PEUR DE LUI FAIRE UN ENFANT

Malheureusement, touché par plusieurs maladies, dont la lèpre et la maladie du ciment, il ne travaille plus régulièrement depuis 1967. L’enquêteur de personnalité remarquera qu’il est décrit comme « un père sévère et violent qui n’hésitait pas à utiliser le martinet. Il est peint comme un personnage alcoolique et violent avec sa femme mais aussi qualifié par les personnes de l’entourage comme gentil et serviable ». Ambivalent, il est décrit tant par l’expert psychologue que par le médecin psychiatre comme ne présentant pas de pathologie particulière mais « ayant eu avec sa fille une relation qu’il a imposée, exclusive et ritualisée ». De plus, l’expert psychologue le perçoit comme ayant sacrifié sa fille aînée à un besoin de vengeance et à une libido mal sublimée par rapport à son épouse. L’expert psychologue poursuit en l’analysant comme immature avec une personnalité narcissique ayant une disposition perverse et une perversion sexuelle compulsive à cause d’un viol qu’il aurait subi alors qu’il était mineur. Au cours de son interrogatoire sur les faits, l’accusé a répondu sincèrement aux différentes questions posées aussi bien par le président Szysz qu’aux questions des avocats. C’est ainsi qu’il explique qu’il a « fait cela avec Martine*, parce qu’on m’a dit à Madagascar que ce n’était pas ma fille. Mais j’avais beaucoup d’affection pour elle ». « Alors pourquoi avoir fait cela avec Martine ? », interroge encore le président Szysz. « Martine elle était là », admet l’accusé, « et je n’avais pas besoin de chercher une autre femme ». « Vous n’avez jamais eu peur de faire un enfant à votre fille », poursuit le président. « Oh si », s’exclame l’accusé. L’audition, particulièrement émouvante, de la victime ne fera que confirmer ses multiples dépositions, aussi bien devant les enquêteurs que devant le magistrat instructeur. Aujourd’hui, la parole sera laissée aux différents avocats ainsi qu’au ministère public. Le verdict devrait être connu en début d’après-midi
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