Parti de la France : une Normandie et un TGV
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Parti de la France : une Normandie et un TGV
Fernand Le Rachinel, tête de liste régionale et de la Manche (au centre) entouré de Claude Guitton, tête de liste dans l'Orne (à gauche) et Eric Pinel, tête de liste dans le Calvados.
Fernand Le Rachinel dans la Manche également tête de liste régionale ; Eric Pinel, dans le Calvados et Claude Guitton dans l'Orne : les trois hommes étaient têtes de liste aux dernières régionales de mars 2004 pour le Front national. Si tous les trois repartent les 14 et 21 mars prochains ils ont changé de casaque pour celle du Parti de la France créée en 2009 pour les Européennes. La brouille « toujours pas tranchée » jusqu'au procès entre Jean-Marie Le Pen et Fernand Le Rachinel, qui finançait le parti frontiste, et la montée en puissance de Marine Le Pen au détriment de Bruno Gollnisch, qui avait les faveurs des Normands, ont provoqué la scission. À part ça les idées restent les mêmes « refus de l'immigration, préférence nationale et régionale pour l'emploi ».
Pour un peu le Parti de la France se présente comme le Front national « historique » avant que Marine Le Pen « populiste » ne navigue « dans les couches populaires de gauche. La nouvelle direction est trop jacobine, trop centraliste ignorant les régions ». Les régions c'est précisément l'un des combats du Parti de la France qui n'aura des candidats que dans sept régions, dont les deux Normandie, sur 22. Son principal cheval de bataille est la réunification de la Normandie ; « UMP et gauche sont pour avant les élections mais leurs convictions s'émoussent vite après. La Gauche dépendra de Le Vern, président de Haute Normandie, qui n'en veut pas. » La capitale ? « Quelle importance ! Ça peut bien être Alençon. Cherbourg est moins loin de Rouen que Brest de Rennes. »
« La SNCF se fout de nous »
Pour le PF c'est le seul moyen de peser à l'échelle de la France et de l'Europe « si on était réunifié, les trains à grande vitesse on les aurait déjà ». Le train la grande affaire. Le PF convient que « Laurent Beauvais a fait ce qu'il a pu » mais « il faut tout remettre à plat et remercier la SNCF qui se fout de nous pour un autre opérateur en créant un EPIC (établissement public industriel et commercial). On gère nous-mêmes nos lignes qu'on loue à Réseau ferré de France. Il faut absolument un TGV même s'il ne roule pas partout à la vitesse du TGV. Question de confort et d'image ». Sans trains rapides « les décideurs et entreprises n'implanteront jamais leur siège en Normandie ».
Le Parti de la France veut revoir aussi la formation « premier budget avec 400 millions par an. Mais il y a trop de formations bidons et les jeunes continuent de quitter la région. Il faut concentrer les aides sur l'apprentissage et exonérer des charges les entreprises et PME qui prennent des apprentis ».
Xavier ORIOT.
Source : OUEST-FRANCE
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 76
Localisation : Nanterre
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
En espèrent que cette interview a été vue par tous les Normands
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 76
Localisation : Nanterre
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
je ne connaissais pas cette prise de position contre les éoliennes , j'ai besoin d'en savoir plus
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
elle peut fumer sous la douche sans problème....
Invité- Invité
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
Une réunification sans infrastruture TGV, elle plane à 20 000 :rendeer:
Invité- Invité
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
Il y a une tribu d’envahisseurs, qui a le même appendice nazzzal, les youpis ou quelque chose comme ça spécialisés dans le tissuce
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 76
Localisation : Nanterre
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
PDF14 a écrit:Une réunification sans infrastruture TGV, elle plane à 20 000 :rendeer:
Pas de TGV en Normandie, il ne faut pas que les agriculteurs Normands partent travailler à Paris (cultiver les Champs Elysées)
Ni mosquée, ni minaret, et l’on peut rajouter ni FF ils sont trop (pommes)
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 76
Localisation : Nanterre
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
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Invité- Invité
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
Erreur des journaleux
Fernand Le Rachinel reprend les thèmes du Front National son ancien parti
Non, non, Fernand Le Rachinel a gardé les thèmes abandonné par le Front National son ancien parti
Fernand Le Rachinel reprend les thèmes du Front National son ancien parti
Non, non, Fernand Le Rachinel a gardé les thèmes abandonné par le Front National son ancien parti
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 76
Localisation : Nanterre
Fernand le Rachinel : réunificateur et dissident
Désormais candidat pour le Parti de la France, Fernand le Rachinel était hier dans nos studios pour expliquer les raisons de sa candidature à cette élection régionale. L'infatigable partisan de la réunification normande sème la division à l'extrême droite. Et ça ne semble pas lui causer d'états d'âme face à un Front National dans lequel il ne se reconnaît plus du tout.
Il voit ça comme son "dernier tour de piste". A 67 ans, Fernand le Rachinel se lance dans son ultime bataille électotale après 30 ans de carrière politique. Mais le tour de piste est avant tout un pied-de-nez pour rendre au Front National la monnaie de sa pièce. Petit retour en arrière : en 2007 et en 2008, l'imprimeur de Saint Lô apporte sur un plateau doré 8 millions d'euros à son parti pour l'aider à financer ses campagnes présidentielle, législatives et municipales. Un prêt dont il ne reverra jamais la couleur. L'affaire se termine finalement devant les tribunaux et Fernand le Rachinel obtient gain de cause. Depuis, il est comme une épine débitrice dans le pied d'un Front National finacièrement mal en point.
Mais s'il a claqué la porte du FN, c'est aussi parce qu'il ne se retrouvait plus dans son système de valeurs. Jamais avare d'un calembour, Fernand le Rachinel estime que le Front National s'est transformé en "Front familial", fustigeant au passage "le contact humain assez difficile de Marine le Pen". Du coup, 11 ans après l'épisode Bruno Mégret, une grande partie des cadres de l'extrême-droite ont de nouveau migré hors du Front pour se retrouver autour de Carl Lang, ex-député européen, et fondateur de ce tout nouveau Parti de la France que Fernand le Rachinel se propose de porter sur les fronts baptismaux de la campagne électorale en Basse-Normandie. Dans la balance, il y aura d'un côté l'étiquette "Front National" et de l'autre le nom de Fernand le Rachinel qui est loin d'être inconnu pour les Bas-Normands. La combinaison des 2 avait presque atteint les 15% lors des régionales de 2004.
Car les convictions de Fernand le Rachinel n'ont pas changé. il se définit lui-même comme le "canal historique" du FN : rétablissement des maisons de corrections, préférence nationale pour le logement, défense des valeurs familiales traditionnelles, etc.
Mais c'est sur la réunification normande qu'il est intarrissable. Il en est un partisan enfiévré depuis plus de 30 ans. Cette réunification, c'est la clef de voûte de son programme, sa pierre philosophale, le Yin et le Yang de toute sa politique. Que ce soit en matière économique ou en matière fiscale, rien ne se fera avant, tout se fera après. Il n'y a d'ailleurs qu'à l'entendre. Quand il parle de la réunification normande, Frenand le Rachinel est un passionné : il s'enflamme, il tempête, il fulmine il explose, il invective. Et sa patience depuis 30 ans est à bout. Il ne croit pas aux déclarations d'intention de la droite fraîchement convertie aux vertus réunificatrices sous les auspices sarkozyens du Grand Paris. Il donne des gages à la gauche sur la question mais stigmatise sa logorrhée de rapports de toutes sortes sur le sujet. Quant à la question de la capitale, elle est pour lui un "acte de sabotage" de ceux qui ne veulent pas de cette réunification. Caen, Rouen, Le Havre ... Peu lui chaut. L'Etat doit d'abord refaire ce qu'il a défait et la question de la capitale sera tranchée par référendum.
Fernand le Rachinel verra-t-il cette réunification normande ou est-on encore parti pour 30 ans d'hésitations et de discussions ? Au fond, c'est la seule question qui l'intéresse. Il en oublierait presque la date du premier tour de ces élections régionales. Pas anodin pourtant car la droite regardera de près son score. Sa candidature peut empêcher la présence de l'extrême droite au second tour et donc favoriser un affrontement gauche-droite classique le soir du 21 mars. L'élection serait d'autant plus serrée. Cette candidature de Fernand le Rachinel, toujours aussi haute en couleurs, pourrait alors dépasser le simple cadre de l'anecdote.
Source : Le blog de radio nostalgie
Il voit ça comme son "dernier tour de piste". A 67 ans, Fernand le Rachinel se lance dans son ultime bataille électotale après 30 ans de carrière politique. Mais le tour de piste est avant tout un pied-de-nez pour rendre au Front National la monnaie de sa pièce. Petit retour en arrière : en 2007 et en 2008, l'imprimeur de Saint Lô apporte sur un plateau doré 8 millions d'euros à son parti pour l'aider à financer ses campagnes présidentielle, législatives et municipales. Un prêt dont il ne reverra jamais la couleur. L'affaire se termine finalement devant les tribunaux et Fernand le Rachinel obtient gain de cause. Depuis, il est comme une épine débitrice dans le pied d'un Front National finacièrement mal en point.
Mais s'il a claqué la porte du FN, c'est aussi parce qu'il ne se retrouvait plus dans son système de valeurs. Jamais avare d'un calembour, Fernand le Rachinel estime que le Front National s'est transformé en "Front familial", fustigeant au passage "le contact humain assez difficile de Marine le Pen". Du coup, 11 ans après l'épisode Bruno Mégret, une grande partie des cadres de l'extrême-droite ont de nouveau migré hors du Front pour se retrouver autour de Carl Lang, ex-député européen, et fondateur de ce tout nouveau Parti de la France que Fernand le Rachinel se propose de porter sur les fronts baptismaux de la campagne électorale en Basse-Normandie. Dans la balance, il y aura d'un côté l'étiquette "Front National" et de l'autre le nom de Fernand le Rachinel qui est loin d'être inconnu pour les Bas-Normands. La combinaison des 2 avait presque atteint les 15% lors des régionales de 2004.
Car les convictions de Fernand le Rachinel n'ont pas changé. il se définit lui-même comme le "canal historique" du FN : rétablissement des maisons de corrections, préférence nationale pour le logement, défense des valeurs familiales traditionnelles, etc.
Mais c'est sur la réunification normande qu'il est intarrissable. Il en est un partisan enfiévré depuis plus de 30 ans. Cette réunification, c'est la clef de voûte de son programme, sa pierre philosophale, le Yin et le Yang de toute sa politique. Que ce soit en matière économique ou en matière fiscale, rien ne se fera avant, tout se fera après. Il n'y a d'ailleurs qu'à l'entendre. Quand il parle de la réunification normande, Frenand le Rachinel est un passionné : il s'enflamme, il tempête, il fulmine il explose, il invective. Et sa patience depuis 30 ans est à bout. Il ne croit pas aux déclarations d'intention de la droite fraîchement convertie aux vertus réunificatrices sous les auspices sarkozyens du Grand Paris. Il donne des gages à la gauche sur la question mais stigmatise sa logorrhée de rapports de toutes sortes sur le sujet. Quant à la question de la capitale, elle est pour lui un "acte de sabotage" de ceux qui ne veulent pas de cette réunification. Caen, Rouen, Le Havre ... Peu lui chaut. L'Etat doit d'abord refaire ce qu'il a défait et la question de la capitale sera tranchée par référendum.
Fernand le Rachinel verra-t-il cette réunification normande ou est-on encore parti pour 30 ans d'hésitations et de discussions ? Au fond, c'est la seule question qui l'intéresse. Il en oublierait presque la date du premier tour de ces élections régionales. Pas anodin pourtant car la droite regardera de près son score. Sa candidature peut empêcher la présence de l'extrême droite au second tour et donc favoriser un affrontement gauche-droite classique le soir du 21 mars. L'élection serait d'autant plus serrée. Cette candidature de Fernand le Rachinel, toujours aussi haute en couleurs, pourrait alors dépasser le simple cadre de l'anecdote.
Source : Le blog de radio nostalgie
Invité- Invité
Re: Parti de la France : une Normandie et un TGV
Sa candidature peut empêcher la présence de l'extrême droite au second tour
Et ça, c'est déja une grande victoire peut importe le % que le Parti De la France fera (très bon j'espère)
Et ça, c'est déja une grande victoire peut importe le % que le Parti De la France fera (très bon j'espère)
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 76
Localisation : Nanterre
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