Le nouveau visage de l'extrême droite française
2 participants
Page 1 sur 1
Le nouveau visage de l'extrême droite française
Des mouvements radicaux de création récente font de plus en plus parler d'eux.
C’est une certitude aujourd’hui, une nouvelle extrême droite est née en France. Il y a quelques années encore, cette couleur politique était associée à un parti, le Front national. Aujourd’hui, plusieurs signes nous montrent que le parti de Jean-Marie Le Pen n’a plus le "monopole du cœur" des sympathisants de la droite radicale. De nouvelles formations politiques émergent.
La démocratisation du Fn
Depuis quelques années, le Fn a quelque peu changé son image. Certains médias parlent même de « Le Pen light », pour qualifier le changement d’attitude du leader frontiste : moins de dérapages, et une stratégie visant à toucher un public plus large. Cela était particulièrement visible lors des élections présidentielles de 2002, qui avaient vu le Front national se hisser au second tour. Dans l’entre deux tours, les discours de Le Pen se démarquaient singulièrement des prises de position virulentes auxquelles les téléspectateurs s’étaient habitués. Il appelait les électeurs de tous bords et de toutes religions à se rallier à son parti. De la même façon, les affiches de campagne du Fn lors des dernières élections présidentielles en ont surpris plus d’un. On pouvait y voir une jeune fille de couleur, le pouce incliné vers le bas, avec la mention « droite, gauche, ils ont tout cassé». Bien éloignée du cliché du début des années 1990, un avion sur fond de coucher de soleil, avec le slogan « quand nous arriverons, ils partiront ».
La passation de pouvoir officieuse (pour l’instant ?) entre Jean-Marie Le Pen et sa fille ne fait que confirmer cette tendance, Marine étant l’image même de la « démocratisation » du Fn.
Le Pen, trop « light »
Tout cela n’altère pas forcément le pouvoir du Front national, qui jouit encore d’une popularité non négligeable. Les élections régionales de 2010, à l’issue desquelles le parti arborant comme emblème la flamme tricolore s’est une nouvelle fois affirmé comme étant la troisième force politique du pays, l’ont encore prouvé. Mais en se positionnant plus dans la catégorie que de nombreux politologues aujourd’hui aiment appeler la « droite populiste ». Le Fn, s’il continue à faire de l’immigration et de la lutte pour la préservation de l’identité nationale ses thèmes favoris, a peut-être libéré une « niche politique ». Celle des extrémistes plus radicaux, appelant parfois carrément à la guerre sainte, comme ces catholiques traditionnalistes de Dies irae, auxquels France 2 avait consacré un numéro des Infiltrés qui avait fait couler beaucoup d’encre. Bien sûr, ce mouvement en question est très marginal, mais il n’empêche qu’il existe, et il suffit de se rendre souvent sur les différents forums internet pour se rendre compte que les « cousins laïcs » de cette organisation sont de plus en plus nombreux.
La génération d’extreme-droite facebookInternet est certainement le lien qui manquait à l’extrême droite radicale pour se structurer. La toile a permis à des activistes isolés de se rendre compte qu’ils avaient des « frères de lutte » un peu partout. Le meilleur exemple de ce phénomène est bien sûr la récente affaire d’apéros « saucisson et pinard », qui a tant défrayé la chronique. C'est nouveaux nationalistes ont réussis à rassembler plusieurs centaines de personnes Place de l’étoile à Paris, pour protester contre l’interdiction de l’apéro prévu dans le quartier de la Goutte d’or, et contre « l’islamisation de la France ».
C’est une certitude aujourd’hui, une nouvelle extrême droite est née en France. Il y a quelques années encore, cette couleur politique était associée à un parti, le Front national. Aujourd’hui, plusieurs signes nous montrent que le parti de Jean-Marie Le Pen n’a plus le "monopole du cœur" des sympathisants de la droite radicale. De nouvelles formations politiques émergent.
La démocratisation du Fn
Depuis quelques années, le Fn a quelque peu changé son image. Certains médias parlent même de « Le Pen light », pour qualifier le changement d’attitude du leader frontiste : moins de dérapages, et une stratégie visant à toucher un public plus large. Cela était particulièrement visible lors des élections présidentielles de 2002, qui avaient vu le Front national se hisser au second tour. Dans l’entre deux tours, les discours de Le Pen se démarquaient singulièrement des prises de position virulentes auxquelles les téléspectateurs s’étaient habitués. Il appelait les électeurs de tous bords et de toutes religions à se rallier à son parti. De la même façon, les affiches de campagne du Fn lors des dernières élections présidentielles en ont surpris plus d’un. On pouvait y voir une jeune fille de couleur, le pouce incliné vers le bas, avec la mention « droite, gauche, ils ont tout cassé». Bien éloignée du cliché du début des années 1990, un avion sur fond de coucher de soleil, avec le slogan « quand nous arriverons, ils partiront ».
La passation de pouvoir officieuse (pour l’instant ?) entre Jean-Marie Le Pen et sa fille ne fait que confirmer cette tendance, Marine étant l’image même de la « démocratisation » du Fn.
Le Pen, trop « light »
Tout cela n’altère pas forcément le pouvoir du Front national, qui jouit encore d’une popularité non négligeable. Les élections régionales de 2010, à l’issue desquelles le parti arborant comme emblème la flamme tricolore s’est une nouvelle fois affirmé comme étant la troisième force politique du pays, l’ont encore prouvé. Mais en se positionnant plus dans la catégorie que de nombreux politologues aujourd’hui aiment appeler la « droite populiste ». Le Fn, s’il continue à faire de l’immigration et de la lutte pour la préservation de l’identité nationale ses thèmes favoris, a peut-être libéré une « niche politique ». Celle des extrémistes plus radicaux, appelant parfois carrément à la guerre sainte, comme ces catholiques traditionnalistes de Dies irae, auxquels France 2 avait consacré un numéro des Infiltrés qui avait fait couler beaucoup d’encre. Bien sûr, ce mouvement en question est très marginal, mais il n’empêche qu’il existe, et il suffit de se rendre souvent sur les différents forums internet pour se rendre compte que les « cousins laïcs » de cette organisation sont de plus en plus nombreux.
La génération d’extreme-droite facebookInternet est certainement le lien qui manquait à l’extrême droite radicale pour se structurer. La toile a permis à des activistes isolés de se rendre compte qu’ils avaient des « frères de lutte » un peu partout. Le meilleur exemple de ce phénomène est bien sûr la récente affaire d’apéros « saucisson et pinard », qui a tant défrayé la chronique. C'est nouveaux nationalistes ont réussis à rassembler plusieurs centaines de personnes Place de l’étoile à Paris, pour protester contre l’interdiction de l’apéro prévu dans le quartier de la Goutte d’or, et contre « l’islamisation de la France ».
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 75
Localisation : Nanterre
Re: Le nouveau visage de l'extrême droite française
Se rassemblement montre qu'il y a encore des Français qui luttent pour leur avenir! Il devrait y en avoir plus souvent partout en France!
Sujets similaires
» Une seul parti à l'extrême droite française, le PdF!
» La première pierre de la droite nationale française".
» le nouveau Président de l’Oeuvre Française, apporte son soutien à Carl Lang
» LE VRAI VISAGE DES LE PEN
» Le visage de Ben Laden tagué dans les rues de Cherbourg
» La première pierre de la droite nationale française".
» le nouveau Président de l’Oeuvre Française, apporte son soutien à Carl Lang
» LE VRAI VISAGE DES LE PEN
» Le visage de Ben Laden tagué dans les rues de Cherbourg
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum