Communiqué du GUD

au sujet de la rixe s’étant déroulée Place du Panthéon jeudi 8 avril à 17 heures entre une partie de ses militants et un groupe d’antifas plus ou moins étudiants.

Le 2 juin aura lieu le procès de plusieurs gudards mis en examen pour violences volontaires réciproques en réunion.

Que s’est-il passé pour en arriver là ?

Se réunissant place de la Sorbonne les gudards préparaient l’odieux forfait de distribuer quelques tracts censés sortir l’étudiant moyen de sa torpeur quotidienne (métro – boulot – fachos, c’est moins monotone que métro – boulot – exos). Décidés à bien montrer à la phalange terroriste d’extrême-droite de quel bois ils se chauffent, nos gentils antifascistes (forcément gentils puisqu’opposés aux méchants) s’étaient de leur côté agglutinés place de la Sorbonne, armés de triplex antifascistes, de poings américains antifascistes, de crans d’arrêt prolétariens et autres gadgets insurrectionnels (gentils).

Coup du sort, qui est trop souvent du côté des extrémistes mangeurs d’enfants, un groupe d’une petite quinzaine de gentils révolutionnaires partent sans prévenir leurs amis surarmés pour aller affronter seuls les terroristes du GUD, moins nombreux (six en tout), mais plus méchants (puisque contre les gentils, c’est automatique). Cependant, malgré l’audace de quelques figures de ninja, tel le coup-de-pied-qui-ne-touche-pas-sa-cible-mais-me-fait-perdre-l’équilibre, l’escarmouche ne tourna pas à l’avantage des résistants à l’ordre noir, pourtant armés de casques de motos. Pis, c’est même le GUD qui regagna du terrain sur les gentils antifascistes-résistants-mais-pas-trop. Avouons tout de même qu’à 15 contre 6, c’est quand même vachement abusé de perdre. Les deux ou trois « No pasaran » ressemblaient à l’issue de la rixe davantage à un chant du cygne qu’à un cri de guerre.

Gageons que la Justice saura faire montre de la plus grande sévérité à l’égard du GUD, gang de voyous super extrêmes, en ignorant la lettre de la loi, qui voudrait qu’on les relaxât en invoquant la légitime défense, et en appliquant l’esprit de celle-ci, qui punit les méchants et récompense les gentils.
Plus sérieusement, rappelons tout de même que Solidarité Résistance Antifa (donc le top du top absolu du gentil) appelle à la « mobilisation » durant le procès. Il serait dommage de ne pas passer les féliciter pour leur engagement au côté de l’Axe du Bien.

Source: Par Jeunes14

C'est rudement bien écris. et comme dit le dicton " nous faisons le mal (nous les méchants), mais nous le faisons bien."