La première pierre de la Grande mosquée de Marseille posée

La première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée jeudi dans le nord de la ville, marquant une nouvelle étape de ce projet au long cours qui doit devenir l’un des plus grands édifices musulmans de France, a constaté un journaliste de l’AFP.

“Si Marseille a ses mosquées, il fallait une mosquée significative, une grande mosquée, les catholiques ont la cathédrale et la basilique, les juifs ont la grande synagogue”, tout comme les bouddhistes et les protestants ont leur propre grand édifice religieux, a déclaré le maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin.

“Ce projet a été long à se mettre en route mais son aboutissement ne fait plus aucun doute”, a déclaré Nourredine Cheikh, président de l’association “La Mosquée de Marseille”.

“Notre mosquée devient une réalité intangible, a-t-il poursuivi. Nous avons la ferme volonté d’accomplir un geste architectural avec un beau monument qui respecte le paysage local ainsi que l’environnement, et qui contribue au renouveau du quartier, un projet transparent, ouvert à toute la population, dans le respect de nos lois et de nos institutions”.

La Grande mosquée et sa salle de prière de 2.500 m2 doivent être érigées sur le site d’anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8.600 m2 que l’association loue à la ville pour 24.000 euros l’année.

La première pierre a été posée en présence notamment des présidents de la région Paca, Michel Vauzelle (PS), et du département, Jean-Noël Guérini (PS), ainsi que du recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, et de l’ambassadeur d’Algérie, Missoum Sbih.

M. Gaudin a insisté sur le fait qu’il fallait “encore rassembler des sommes d’argent considérables” pour ce projet évalué à 22 millions d’euros. “Il nous faut simplement maintenant obtenir l’argent nécessaire pour pouvoir avoir des travaux qui se dérouleraient assez vite”, a dit le maire.

Marseille compte une importante communauté musulmane estimée à 200.000 personnes.

Je ne sais pas pourquoi, mais je penses que dans quelques années, Marseille va connaitre le même sort que le Kosovo.

Pendant que les mosquées poussent, les églises disparaissent.

C'est à nous de faire un putch