Après les gendarmes, les préfets ?
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Après les gendarmes, les préfets ?
Le préfet du Centre désavoué dans l'affaire Najlae claque la porte
2010 AFP (Olivier Laban-Mattei)Le préfet du Centre et du Loiret Bernard Fragneau, désavoué par Nicolas Sarkozy dans l'affaire de la lycéenne marocaine sans papiers Najlae Lhimer, a demandé à être relevé de ses fonctions, a indiqué dimanche le JDD, ce qui n'a pu dans l'immédiat être officiellement confirmé.Le préfet du Centre et du Loiret Bernard Fragneau, désavoué par Nicolas Sarkozy dans l'affaire de la lycéenne marocaine sans papiers Najlae Lhimer, a demandé à être relevé de ses fonctions, a indiqué dimanche le JDD, ce qui n'a pu dans l'immédiat être officiellement confirmé.
Ce haut fonctionnaire de 58 ans, en poste depuis novembre 2008, a écrit au ministère de l'Intérieur pour demander à "être relevé au plus tôt de ses fonctions", estimant qu'"il ne peut plus exercer ses fonctions dans le Loiret", écrit le JDD.
Interrogée par l'AFP, la préfecture indique "ne pas avoir de commentaire à faire jusqu'au retour du préfet lundi" . Même réaction au ministère de l'Intérieur qui rappelle que "les décisions concernant les préfets sont prises en conseil des ministres".
Personnalité au caractère bien trempé, connue pour n'avoir pas sa langue dans sa poche, Bernard Fragneau a fait quasiment toute sa carrière dans la préfectorale.
Sorti de l'ENA à la fin des années 1970, il a été titularisé préfet en 1996, passant par le Jura, l'Eure, l'Essone et le Pas-de-Calais. Il est ensuite devenu préfet de région en 2007, en charge de Poitou-Charentes, avant d'être nommé à Orléans.
Depuis son arrivée, selon une source associative souhaitant garder l'anonymat, M. Fragneau n'a eu quasiment aucun contact avec les associations s'occupant notamment de "droits humains, de service public, d'éducation", déléguant ces questions à son cabinet. "C'est quelqu'un qui ne se sent pas concerné" par ces questions, estime cette même source.
Les déboires de la lycéenne Najlae Lhimer, 19 ans, ont commencé le 20 février quand elle s'est rendue à la gendarmerie de Châteaurenard (Loiret) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère. Elle avait alors été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009.
2010 AFP (Abdelhak Senna)Son expulsion avait soulevé l'indignation des associations de défense des droits de l'Homme, qui avaient exigé son retour immédiat en France.Son expulsion avait soulevé l'indignation des associations de défense des droits de l'Homme qui avaient exigé son retour immédiat en France.
M. Fragneau avait de son côté soutenu les services de la préfecture qui avaient délivré l'avis de reconduite aux frontières.
Mais le 8 mars, date de la Journée de la femme, le président de la République autorise Najlae à revenir en France. La jeune fille reprend alors ses cours le 15 mars au lycée professionnel d'Olivet, près d'Orléans, après trois semaines au Maroc.
Selon le Réseau éducation sans frontières (RESF), qui défend les sans papiers scolarisés et expulsés, Najlae Lhimer vivait en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé dans son pays, mais était régulièrement battue par son frère.
Selon un communiqué de ce réseau reçu dimanche, "cette affaire dépasse, et de loin, les problèmes d'amour-propre blessé du préfet de la région Centre. Elle est l'illustration de la politique imposée par M. Sarkozy non seulement aux préfets, mais à toute la partie de la machine étatique impliquée dans la chasse aux immigrés sans papiers".
"Il fait mine de découvrir le problème... et rend les préfets responsables de ce qu'il a lui-même organisé", poursuit RESF
La région Centre semble être "le laboratoire de la politique migratoire de M. Sarkozy", déplore par ailleurs le réseau, incriminant notamment en la matière le secrétaire général de la préfecture Michel Bergue, en poste à Orléans depuis 2005.
2010 AFP (Olivier Laban-Mattei)Le préfet du Centre et du Loiret Bernard Fragneau, désavoué par Nicolas Sarkozy dans l'affaire de la lycéenne marocaine sans papiers Najlae Lhimer, a demandé à être relevé de ses fonctions, a indiqué dimanche le JDD, ce qui n'a pu dans l'immédiat être officiellement confirmé.Le préfet du Centre et du Loiret Bernard Fragneau, désavoué par Nicolas Sarkozy dans l'affaire de la lycéenne marocaine sans papiers Najlae Lhimer, a demandé à être relevé de ses fonctions, a indiqué dimanche le JDD, ce qui n'a pu dans l'immédiat être officiellement confirmé.
Ce haut fonctionnaire de 58 ans, en poste depuis novembre 2008, a écrit au ministère de l'Intérieur pour demander à "être relevé au plus tôt de ses fonctions", estimant qu'"il ne peut plus exercer ses fonctions dans le Loiret", écrit le JDD.
Interrogée par l'AFP, la préfecture indique "ne pas avoir de commentaire à faire jusqu'au retour du préfet lundi" . Même réaction au ministère de l'Intérieur qui rappelle que "les décisions concernant les préfets sont prises en conseil des ministres".
Personnalité au caractère bien trempé, connue pour n'avoir pas sa langue dans sa poche, Bernard Fragneau a fait quasiment toute sa carrière dans la préfectorale.
Sorti de l'ENA à la fin des années 1970, il a été titularisé préfet en 1996, passant par le Jura, l'Eure, l'Essone et le Pas-de-Calais. Il est ensuite devenu préfet de région en 2007, en charge de Poitou-Charentes, avant d'être nommé à Orléans.
Depuis son arrivée, selon une source associative souhaitant garder l'anonymat, M. Fragneau n'a eu quasiment aucun contact avec les associations s'occupant notamment de "droits humains, de service public, d'éducation", déléguant ces questions à son cabinet. "C'est quelqu'un qui ne se sent pas concerné" par ces questions, estime cette même source.
Les déboires de la lycéenne Najlae Lhimer, 19 ans, ont commencé le 20 février quand elle s'est rendue à la gendarmerie de Châteaurenard (Loiret) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère. Elle avait alors été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009.
2010 AFP (Abdelhak Senna)Son expulsion avait soulevé l'indignation des associations de défense des droits de l'Homme, qui avaient exigé son retour immédiat en France.Son expulsion avait soulevé l'indignation des associations de défense des droits de l'Homme qui avaient exigé son retour immédiat en France.
M. Fragneau avait de son côté soutenu les services de la préfecture qui avaient délivré l'avis de reconduite aux frontières.
Mais le 8 mars, date de la Journée de la femme, le président de la République autorise Najlae à revenir en France. La jeune fille reprend alors ses cours le 15 mars au lycée professionnel d'Olivet, près d'Orléans, après trois semaines au Maroc.
Selon le Réseau éducation sans frontières (RESF), qui défend les sans papiers scolarisés et expulsés, Najlae Lhimer vivait en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé dans son pays, mais était régulièrement battue par son frère.
Selon un communiqué de ce réseau reçu dimanche, "cette affaire dépasse, et de loin, les problèmes d'amour-propre blessé du préfet de la région Centre. Elle est l'illustration de la politique imposée par M. Sarkozy non seulement aux préfets, mais à toute la partie de la machine étatique impliquée dans la chasse aux immigrés sans papiers".
"Il fait mine de découvrir le problème... et rend les préfets responsables de ce qu'il a lui-même organisé", poursuit RESF
La région Centre semble être "le laboratoire de la politique migratoire de M. Sarkozy", déplore par ailleurs le réseau, incriminant notamment en la matière le secrétaire général de la préfecture Michel Bergue, en poste à Orléans depuis 2005.
NDP BN- Messages : 129
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 64
Localisation : CAEN
Re: Après les gendarmes, les préfets ?
Ce qui prouve une fois de plus que pour notre (Sarközy de Nagy-Bocsa)
Il est préférable d’être délinquant que d’être un préfet qui fait son travail
Lorsqu il a promit de « nettoyer au Karcher » la cité des 4 000 de La Courneuve nous ne savions pas encore que la buse de son Kärcher était dirigé sur les fonctionnaires et haut fonctionnaires, pour protéger la racaille
Héé! (toi là le préfet, casse toi pauvre con)
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 75
Localisation : Nanterre
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