La NDP Normandie apporte son soutien au Chef d'Escadron MATELLY..
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La NDP Normandie apporte son soutien au Chef d'Escadron MATELLY..
Le commandant de gendarmerie Jean-Hugues Matelly a été radié des cadres par «mesure disciplinaire», mesure rarissime, pour avoir critiqué le rapprochement entre police et gendarmerie.
C'est l'équivalent d'un licenciement, la sanction la plus lourde en la matière. Elle a été prise par décret du président de la République, et signifiée hier à l'intéressé, Jean-Hugues Matelly, 44ans. Le commandant Matelly s'était exprimé publiquement, en tant que chercheur du CNRS, fin 2008, en critiquant le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur, effectif depuis le 1er janvier 2009.
La nouvelle a déclenché colère et incompréhension chez de nombreux gendarmes. Premier d'entre eux, Ronald Guillaumont, gendarme retraité à Plougastel-Daoulas(29), et président de l'association « Gendarmes et citoyens », qui avait pris publiquement, et avec force, la défense du commandant Matelly : « C'est énorme. Scandaleux ! La direction de la gendarmerie n'a rien dit quand cet excellent officier a intégré le CNRS. Elle devait même en être fière. Aujourd'hui, parce qu'il s'est exprimé en tant que chercheur, parce qu'il a osé critiquer la pertinence du rapprochement police-gendarmerie, on le vire comme un malpropre ! Même à ceux qui ont terni l'image de la gendarmerie, et il y en a eu, on n'a pas réservé ce sort là ! C'est profondément injuste et insultant». Comment vont réagir les troupes, alors que « le malaise et la grogne ne cessent de monter au sein de la gendarmerie»? «C'est LA question, s'interroge Ronald Guillaumont. La gendarmerie disparaît à petit feu et cette sanction est un avertissement. C'est une punition pour l'exemple, pour faire taire les critiques. Les communes seront les premières concernées par la disparition de la gendarmerie. Il y aura alors celles qui pourront se payer une police municipale. Et celles qui ne le pourront pas. Elles ne pourront pas dire qu'elles n'ont pas été averties».
Policiers syndiqués et «gendarmes corvéables»
À l'heure où police et gendarmerie sont placées sous une même autorité (le ministère de l'Intérieur), le président de «Gendarmes et citoyens» ne peut s'empêcher de constater que «d'un côté, il y a des policiers qui ont le droit de se syndiquer, de revendiquer, de s'exprimer, et de travailler un nombre d'heures limitées. De l'autre, il y a des gendarmes corvéables à merci et qui n'ont qu'un droit : celui de se taire». Sur le forum internet de l'association, qui revendique 16.000 membres, «dont 80 % d'active», les réactions pleuvaient dans les minutes qui ont suivi l'annonce de la radiation. «La bataille ne fait que commencer», réagissait un membre. «Le combat va reprendre de plus belle», prédisait un autre.
Source : le télégramme.com
Étymologie
À la fin du XIIe siècle, la « Maison du Roi » était dirigée par quatre grands officiers : le Sénéchal, à la tête de l'armée et de la justice ; le Chambrier, gardien de la chambre du roi ; le Chancelier, secrétaire et gardien du sceau royal et enfin le Connétable qui dirigeait les écuries, secondé par les maréchaux-des-logis.
En l'an 1190, Philippe Auguste quitte son royaume pour participer à la troisième croisade. Ses conseillers, et notamment le Grand Sénéchal, Thibaut V, chef des Armées, le prient de s'entourer d'une garde personnelle de sergents à masses, des sergents d'armes.
Le mot gendarme vient de l'ancien français « gens d'armes », les hommes d'armes. De la fin du Moyen Âge au début de l'époque moderne, le terme désigne des cavaliers fortement armés, de noble naissance, servant dans l'armée française. L'expression a acquis une connotation nouvelle après la Révolution française, lorsque la maréchaussée de l'Ancien Régime, qui exerçait les missions de police a été rebaptisée « gendarmerie » en 1791.
NDLR : Ayant été moi-même sous-officier de gendarmerie pendant trente années, je salue le courage de cet officier qui a osé dire ce que toute la corporation pense tout bas ' C'est la fin de la gendarmerie qui est programmée ' comme le voulait M. SARKOZY depuis sa prise de pouvoir. Il avait déja fait le nettoyage en arrivant à l'Elysée en remplacant le GSPR (groupe de sécurité de la présidence de la République créé à la demande de M. MITTERAND) par des policiers. C'est encore une partie de l'histoire de France que l'on veut éradiquer :
Ce fait est anti-démocratique et prouve que nous nous rapprochons de plus en plus vers un régime dictatorial. Je soutiens et j'appel au soutien de M. Hugues MATELLY et de l'ensemble des gendarmes qui veulent préserver leur institution militaire et tricentenaire.
Guy LEBAS
Délégué régional Normandie.
C'est l'équivalent d'un licenciement, la sanction la plus lourde en la matière. Elle a été prise par décret du président de la République, et signifiée hier à l'intéressé, Jean-Hugues Matelly, 44ans. Le commandant Matelly s'était exprimé publiquement, en tant que chercheur du CNRS, fin 2008, en critiquant le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur, effectif depuis le 1er janvier 2009.
La nouvelle a déclenché colère et incompréhension chez de nombreux gendarmes. Premier d'entre eux, Ronald Guillaumont, gendarme retraité à Plougastel-Daoulas(29), et président de l'association « Gendarmes et citoyens », qui avait pris publiquement, et avec force, la défense du commandant Matelly : « C'est énorme. Scandaleux ! La direction de la gendarmerie n'a rien dit quand cet excellent officier a intégré le CNRS. Elle devait même en être fière. Aujourd'hui, parce qu'il s'est exprimé en tant que chercheur, parce qu'il a osé critiquer la pertinence du rapprochement police-gendarmerie, on le vire comme un malpropre ! Même à ceux qui ont terni l'image de la gendarmerie, et il y en a eu, on n'a pas réservé ce sort là ! C'est profondément injuste et insultant». Comment vont réagir les troupes, alors que « le malaise et la grogne ne cessent de monter au sein de la gendarmerie»? «C'est LA question, s'interroge Ronald Guillaumont. La gendarmerie disparaît à petit feu et cette sanction est un avertissement. C'est une punition pour l'exemple, pour faire taire les critiques. Les communes seront les premières concernées par la disparition de la gendarmerie. Il y aura alors celles qui pourront se payer une police municipale. Et celles qui ne le pourront pas. Elles ne pourront pas dire qu'elles n'ont pas été averties».
Policiers syndiqués et «gendarmes corvéables»
À l'heure où police et gendarmerie sont placées sous une même autorité (le ministère de l'Intérieur), le président de «Gendarmes et citoyens» ne peut s'empêcher de constater que «d'un côté, il y a des policiers qui ont le droit de se syndiquer, de revendiquer, de s'exprimer, et de travailler un nombre d'heures limitées. De l'autre, il y a des gendarmes corvéables à merci et qui n'ont qu'un droit : celui de se taire». Sur le forum internet de l'association, qui revendique 16.000 membres, «dont 80 % d'active», les réactions pleuvaient dans les minutes qui ont suivi l'annonce de la radiation. «La bataille ne fait que commencer», réagissait un membre. «Le combat va reprendre de plus belle», prédisait un autre.
Source : le télégramme.com
Étymologie
À la fin du XIIe siècle, la « Maison du Roi » était dirigée par quatre grands officiers : le Sénéchal, à la tête de l'armée et de la justice ; le Chambrier, gardien de la chambre du roi ; le Chancelier, secrétaire et gardien du sceau royal et enfin le Connétable qui dirigeait les écuries, secondé par les maréchaux-des-logis.
En l'an 1190, Philippe Auguste quitte son royaume pour participer à la troisième croisade. Ses conseillers, et notamment le Grand Sénéchal, Thibaut V, chef des Armées, le prient de s'entourer d'une garde personnelle de sergents à masses, des sergents d'armes.
Le mot gendarme vient de l'ancien français « gens d'armes », les hommes d'armes. De la fin du Moyen Âge au début de l'époque moderne, le terme désigne des cavaliers fortement armés, de noble naissance, servant dans l'armée française. L'expression a acquis une connotation nouvelle après la Révolution française, lorsque la maréchaussée de l'Ancien Régime, qui exerçait les missions de police a été rebaptisée « gendarmerie » en 1791.
NDLR : Ayant été moi-même sous-officier de gendarmerie pendant trente années, je salue le courage de cet officier qui a osé dire ce que toute la corporation pense tout bas ' C'est la fin de la gendarmerie qui est programmée ' comme le voulait M. SARKOZY depuis sa prise de pouvoir. Il avait déja fait le nettoyage en arrivant à l'Elysée en remplacant le GSPR (groupe de sécurité de la présidence de la République créé à la demande de M. MITTERAND) par des policiers. C'est encore une partie de l'histoire de France que l'on veut éradiquer :
Ce fait est anti-démocratique et prouve que nous nous rapprochons de plus en plus vers un régime dictatorial. Je soutiens et j'appel au soutien de M. Hugues MATELLY et de l'ensemble des gendarmes qui veulent préserver leur institution militaire et tricentenaire.
Guy LEBAS
Délégué régional Normandie.
NDP BN- Messages : 129
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 64
Localisation : CAEN
Re: La NDP Normandie apporte son soutien au Chef d'Escadron MATELLY..
Peut-être, qu'une pétition à faire signer sur tous les sites, blogs, Facebook, plus une version imprimable
Même si cela ne sert pas à grand chose, cela démontrera notre soutien à la gendarmerie et au force de l'ordre
Même si cela ne sert pas à grand chose, cela démontrera notre soutien à la gendarmerie et au force de l'ordre
clovis 92- Messages : 2426
Date d'inscription : 02/07/2009
Age : 75
Localisation : Nanterre
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