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Sauver l'histoire en terminale

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Message  Invité Ven 11 Déc - 8:11

Levée de boucliers pour "sauver l'histoire" en terminale scientifique

Par LEXPRESS.fr avec AFP




La pétition contre la disparition de l'histoire-géographie du programme enseigné en terminale S gagne de nombreux soutiens parmi les universitaires et responsables politiques.

Des universitaires et responsables politiques se mobilisent contre la disparition de l'histoire-géographie en terminale S, une inquiétude que le ministre de l'Education nationale Luc Chatel juge infondée, affirmant que "la place éminente" de ces disciplines sera préservée par la réforme du lycée.

"Universitaires, personnalités artistiques et politiques s'insurgent" contre la proposition de rendre optionnelle l'histoire-géographie en terminale, dans une pétition lancée par vingt universitaires de renom, publiée samedi dans le Journal du Dimanche.

"Au moment où le président de la République et son gouvernement jugent urgent de lancer un grand débat sur l'identité nationale qui doit mobiliser le pays, cette mesure", font-il valoir notamment, "va priver une partie de la jeunesse française des moyens de se faire de la question une opinion raisonnée grâce à une approche scientifique et critique, ouvrant ainsi la voie aux réactions épidermiques et aux jugements sommaires".

La réforme du lycée, qui doit être entérinée jeudi par le Conseil supérieur de l'Education et entrer en vigueur à la rentrée 2010 pour la seconde, prévoit la suppression de l'histoire-géographie en terminale S au profit d'un "accompagnement personnalisé" en petits groupes.


Les signataires jugent "impératif d'annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue", contradictoire avec les "objectifs proclamés" du système éducatif "sur le plan de la formation intellectuelle, de l'adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens".

L'appel est lancé par le philosophe Alain Finkielkraut, le démographe Hervé Le Bras et 18 historiens, dont Jean-Pierre Azéma, Serge Berstein, André Kaspi, Jacques Le Goff, Pierre Milza, Antoine Prost, Jean-Pierre Rioux, Benjamin Stora, Jean Tulard, Annette Wieviorka et Michel Winock.

Ils ont été rejoints dimanche par des personnalités comme le psychiatre Boris Cyrulnik, l'écrivain Philippe Delerm, le philosophe Michel Onfray, l'historienne Mona Ozouf, et des responsables politiques dont Martine Aubry, Ségolène Royal, Laurent Fabius, Manuel Valls (PS), Cecile Duflot (Verts), Marielle de Sarnez (MoDem) et Hervé Mariton (UMP).

Luc Chatel: "On ne supprime pas l'histoire-géo"

Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a assuré à l'AFP que "l'histoire-géo allait garder la place éminente qui a toujours été la sienne dans le système éducatif français et même voir sa place confortée".

"On ne supprime pas le programme d'histoire-géo en terminale scientifique, ce programme sera vu en première. En première, les lycéens de la filière S vont voir leur horaire d'histoire-géo passer de 2h30 à 4 heures", identique à la série littéraire, a-t-il expliqué.

"Les lycéens en filière S spécialement intéressés par l'histoire pourront suivre une option de deux heures d'histoire", a-t-il précisé.

La mesure est due, a-t-il expliqué, à la volonté de recentrer les lycéens de terminale S sur les matières scientifiques et à faire de la place à "l'accompagnement personnalisé" (en petits groupes) sans alourdir l'horaire global.

"Nous avons dû réajuster l'horaire de chaque matière pour ne pas alourdir l'horaire global. J'ai veillé à ce qu'on ne taille pas dans une seule discipline", a expliqué Luc Chatel.

"Rendre une filière optionnelle, c'est la condamner à terme. (...) Ce qui fait le prestige de la France dans le monde, ce sont ses humanités, l'école historique française. Affaiblir cette discipline, c'est affaiblir le rayonnement culturel de la France", a déclaré sur France Info l'historien Benjamin Stora.

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