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réinsertion scolaire de jeunes de banlieue parisienne

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réinsertion scolaire de jeunes de banlieue parisienne Empty réinsertion scolaire de jeunes de banlieue parisienne

Message  Invité Mer 10 Nov - 11:18

Polémique en Mayenne autour de la réinsertion scolaire de jeunes de banlieue parisienne
Faits divers mercredi 10 novembre 2010
Les professeurs du collège Volney, à Craon (Mayenne), ont fait valoir leur droit de retrait ce mardi, pour une durée illimitée.

Quatorze jeunes de banlieue parisienne, arrivant de Seine-Saint-Denis, devaient passer un an au collège Volney, à Craon (Mayenne), dans le cadre d’un établissement de réinsertion scolaire (ERS). Cinq d’entre ont été renvoyés chez eux, hier. Motif : ils ont frappé d’autres élèves.


Les profs, eux, ont cessé les cours. Depuis mardi matin, ils font valoir leur droit de retrait.


Des jeunes en rupture scolaire


« Des élèves ont reçu des gifles et des coups de pied de manière tout à fait gratuite, témoigne un professeur. On a senti un mouvement de panique chez les collégiens. »


La bagarre a été telle, mardi matin, que les gendarmes ont été appelés sur place. Cinq des adolescents de banlieue parisienne ont été renvoyés chez eux dans la foulée.


Ces jeunes, tous en rupture scolaire, doivent bénéficier d’un programme d’établissement de réinsertion scolaire (ERS). Une expérimentation unique dans les Pays de la Loire. Elle suscite de vives polémiques auprès des parents d’élèves et des professeurs.


Les enseignants font valoir leur droit de retrait


À l’unanimité, les enseignants ont décidé de faire valoir leur droit de retrait, pour une durée indéterminée : « Les conditions de sécurité ne sont pas réunies », expliquent-ils.


« La règle était connue des jeunes en réinsertion scolaire, explique Solange Deloustal, inspectrice d’académie de la Mayenne, venue au collège, ce mardi. En cas de manquement, ils étaient renvoyés. »


Les jeunes de Seine-Saint-Denis n’auraient pas dû se trouver en contact avec les collégiens, sous le préau. « Ils avaient pour consigne de retourner, à leur étage, après leur petit-déjeuner. Ils ne l’ont pas fait. Mais il faut que les neuf qui restent puissent continuer ici. »


Mikaël PICHARD.

Source : OUEST - FRANCE

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