Carl Lang annonce 380 parrainages, «ce sera très dur»
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Carl Lang annonce 380 parrainages, «ce sera très dur»
Le candidat d'extrême droite à la présidentielle, Carl Lang, a annoncé ce samedi qu'il ne disposait que de 380 signatures d'élus, reconnaissant qu'il lui serait «très dur» de franchir l'obstacle des 500 nécessaires pour pouvoir concourir à l'Elysée.
«Ca va être très dur. C'est déjà un exploit d'être là où nous en sommes», a-t-il déclaré, en marge d'une réunion publique à Paris de l'Union de la droite nationale (UDN), qui fédère plusieurs mouvements d'extrême droite (NDP, MNR, PDF) et dont il est le candidat. «Nous ne sommes pas si loin du but que cela», avait-il lancé un peu plus tôt à ses partisans, appelant à «continuer» la récolte jusqu'à la date limite, le 16 mars.
Soupçons
Il a soupçonné Marine Le Pen d'avoir «déjà réuni les 500 signatures», mais de maintenir le suspense pour en récolter d'autres et le priver ainsi de précieux sésames, afin de «garder le monopole électoral, en plus du monopole médiatique».
Néanmoins, interrogé pour savoir s'il excluait d'appeler à voter pour elle au 1er tour de la présidentielle, celui qui avait soutenu Bruno Gollnisch lors de la campagne interne de succession à Jean-Marie Le Pen a botté en touche: «Nous n'en sommes pas là. Nous verrons le jour J ce qu'il faudra dire ou ne pas dire.»
Marine Le Pen, «représentante du gaucho-lepénisme»
Lors de son discours, devant 200 à 250 personnes, pour la plupart âgées ou très âgées, Carl Lang n'a pas ménagé la patronne du Front national, un parti qu'il avait quitté en 2009, en conflit ouvert avec cette dernière. S'adressant aux «exclus ou aux déçus» du FN, il a affirmé qu'«aujourd'hui, Mme Le Pen est la représentante du gaucho-lepénisme» mais «pas de la droite nationale».
Dans son discours, il a utilisé tous les ressorts de l'extrême droite traditionnelle, dont l'anti-communisme -«nous préférons être morts que rouges»- et l'anti-gaullisme à travers la nostalgie de l'Algérie française. Carl Lang, âgé de 54 ans, s'est également clairement placé à droite économiquement, en reprochant à Nicolas Sarkozy son incapacité «à tourner le dos au socialisme».
Avant lui, Robert Spieler, délégué général de la Nouvelle droite populaire, qui fait partie de l'UDN, avait appelé à lutter contre l'immigration, «par tous les moyens, y compris légaux», et à faire en sorte que «les femmes françaises et blanches fassent des enfants français et blancs». Tous ceux qui se sont succédé à la tribune étaient des anciens frontistes, dont Roger Holeindre, vieux grognard de l'extrême droite âgé de 84 ans. Carl Lang espère que l'UDN pourra présenter une centaine de candidatures aux législatives dans près de 600 circonscriptions.
source afp
«Ca va être très dur. C'est déjà un exploit d'être là où nous en sommes», a-t-il déclaré, en marge d'une réunion publique à Paris de l'Union de la droite nationale (UDN), qui fédère plusieurs mouvements d'extrême droite (NDP, MNR, PDF) et dont il est le candidat. «Nous ne sommes pas si loin du but que cela», avait-il lancé un peu plus tôt à ses partisans, appelant à «continuer» la récolte jusqu'à la date limite, le 16 mars.
Soupçons
Il a soupçonné Marine Le Pen d'avoir «déjà réuni les 500 signatures», mais de maintenir le suspense pour en récolter d'autres et le priver ainsi de précieux sésames, afin de «garder le monopole électoral, en plus du monopole médiatique».
Néanmoins, interrogé pour savoir s'il excluait d'appeler à voter pour elle au 1er tour de la présidentielle, celui qui avait soutenu Bruno Gollnisch lors de la campagne interne de succession à Jean-Marie Le Pen a botté en touche: «Nous n'en sommes pas là. Nous verrons le jour J ce qu'il faudra dire ou ne pas dire.»
Marine Le Pen, «représentante du gaucho-lepénisme»
Lors de son discours, devant 200 à 250 personnes, pour la plupart âgées ou très âgées, Carl Lang n'a pas ménagé la patronne du Front national, un parti qu'il avait quitté en 2009, en conflit ouvert avec cette dernière. S'adressant aux «exclus ou aux déçus» du FN, il a affirmé qu'«aujourd'hui, Mme Le Pen est la représentante du gaucho-lepénisme» mais «pas de la droite nationale».
Dans son discours, il a utilisé tous les ressorts de l'extrême droite traditionnelle, dont l'anti-communisme -«nous préférons être morts que rouges»- et l'anti-gaullisme à travers la nostalgie de l'Algérie française. Carl Lang, âgé de 54 ans, s'est également clairement placé à droite économiquement, en reprochant à Nicolas Sarkozy son incapacité «à tourner le dos au socialisme».
Avant lui, Robert Spieler, délégué général de la Nouvelle droite populaire, qui fait partie de l'UDN, avait appelé à lutter contre l'immigration, «par tous les moyens, y compris légaux», et à faire en sorte que «les femmes françaises et blanches fassent des enfants français et blancs». Tous ceux qui se sont succédé à la tribune étaient des anciens frontistes, dont Roger Holeindre, vieux grognard de l'extrême droite âgé de 84 ans. Carl Lang espère que l'UDN pourra présenter une centaine de candidatures aux législatives dans près de 600 circonscriptions.
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