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Le boulet frontiste

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Message  clovis 92 Lun 17 Oct - 5:02

Le boulet frontiste

Cet ouvrage de Philippe Ploncard d’Assac est avant tout une réplique mesurée de l’auteur face à l’insoutenable trahison d’une famille qui monopolise depuis trente ans la représentation du combat national et « nationaliste ». Soutenu d’une manière équivoque par un media totalement dévoué à la protection du système politique en place, Jean-Marie Le Pen a redonné espoir à des dizaines de milliers de nationalistes en France depuis trois décennies et a continué à le faire, dans une moindre mesure (et en touchant beaucoup moins de radicaux…) car bien irrationnellement, ces dernières années avant d’offrir sur un plateau d’argent la présidence du Front National à sa fille à la suite d’une élection interne opposant « une formule 1 » à un « nageur » en slip de bain. Combien de militants après Hubert Lambert ont donné leur argent, leur temps (et combien d’entre eux ont sacrifié leur famille) à un mouvement politique dont la fonction principale est de canaliser la colère d’un nombre grandissant de Français en éloignant malicieusement les plus intelligents d’entre eux de la doctrine nationaliste ? Quelle idéologie, quelles idées, quels principes défend en effet la famille Le Pen en réalité ? Car depuis la disparition tragique de Jean-Pierre Stirbois en 1988, 10 ans après l’assassinat de François Duprat, le FN s’est ouvert à tous les agents du système, qu’ils soient crypto-gaullistes, sionistes, francs-maçons ou libéraux bons teints ! Le discours des Le Pen s’est dans le même temps non seulement édulcoré mais essentiellement modifié, comme si l’homme de Montretout avait attendu un apport massif de soutiens républicains pour diffuser le fond de sa pensée. Aux yeux des agents médiatiques, la disparition de Stirbois signait la fin du véritable danger nationaliste pesant sur leur République. N’est-ce pas J-F Kahn qui se félicitait du décès du grand homme dans Tribune juive en 1988 en ces mots : « Notre grande chance, c’est l’arbre qui a tué Stirbois, il constituait un véritable danger. » Enfin, les hommes liges du pouvoir pouvaient canaliser tranquillement la réaction nationaliste dans le sens démocratique. C’est Michel Wieviorka, auteur mondialiste et antiraciste de La démocratie à l’épreuve qui écrivait encore il n’y a pas si longtemps : « Je n’ai aucune sympathie pour M. Le Pen, mais je crois que sa survie politique sur un mode populiste nous a évité jusqu’ici de graves violences. (…) Le Front National et son leader incarnent et structurent ces peurs et ces refus –immigration et insécurité- sans leur laisser ouvert l’espace de la violence. (…) N’excluons pas qu’une décomposition du Front National déporterait vers un nationalisme plus dur et plus pur. » Pis selon PPDA, le front devenu familial est une machine destinée à recycler les nationalistes sincères en républicains démocrates par le truchement de sa glorification incessante du suffrage universel, de la Gueuse, du « normalisme » homosexuel, des principes maçonniques. La mise à l’écart de Ploncard par les nouveaux cadres du Front n’est d’ailleurs pas anecdotique sur ce point.

Il est vrai que Philippe Ploncard d’Assac, par son travail minutieux de démythification, ne s’est pas fait que des amis au sein de la mouvance « nationale », même s’il représente aujourd’hui une référence incontournable dans le camp nationaliste authentique. Ses habitudes consistant à relever les indices de trahison dérangent… excessivement. « La conseillère de Le Pen pour les questions juives (sic), Sonia Arrouas, explique que le leader de l’extrême-droite a complètement changé d’attitude envers les juifs après son mariage avec sa deuxième épouse, Jany. » Une information tirée du Courrier international numéro 600 de 2002. Ce qui laisse d’ailleurs à penser que la chamaillerie médiatisée entre Jany et Marine Le Pen avant son élection à la tête du FN n’était qu’une opération d’intoxication destinée à faire croire aux « électeurs » que la fille de JMLP ne jouissait pas d’un soutien total au sein de l’appareil et même au sein de sa famille recomposée…

Les preuves de la trahison selon Ploncard sont donc multiples et lourdes. Mais notre auteur sait parfaitement que, malgré les faits indéniables qui devraient discréditer toute une famille liée inextricablement au système, les Français désespérés se shootent avec cette « opium des nationaux ». Pour s’en sevrer, nous conseillons vivement la lecture de cette magistrale « Histoire d’une trahison » !

Source: François-Xavier Rochette.Philippe Ploncard d’Assac, Histoire d’une trahison, Editions de la société de philosophie politique (SPP, BP-30030. 83952 La Garde cedex), 127 pages, 17 euros + 3 euros de port. Deuxième édition
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